Saturday, June 09, 2007

âme soeur - corps soeur?

Cela fait 9 mois que j'ai écrit ceci, mais j'y crois toujours..
...Les milongas de Paris sont un rêve; ce n'est pas seulement le fait qu'il y en a plusieurs chaque jour de la semaine (d'ailleurs je commence à comprendre qu'il n'est pas possible de continuer à ce rythme effréné et aller danser tous les soirs - mes pieds en souffrent déjà), ni le nombre impressionant de danseurs et danseuses qui habitent dans cette ville ou qui sont de passage aux milongas parisiennes; ce qui ne cesse pas de m'étonner et de me ravir est le nombre de bons danseurs ici. Bien sûr, Paris est la capitale du tango en Europe, précédé au monde seulement par Buenos Aires; il y a d'ailleurs beaucoup d'Argentins qui vivent et dansent ici.
Mais ce n'est pas seulement une question du niveau technique. Dans la danse de couple il y a un phénomène étrange: si on danse bien, on peut danser avec, plus ou moins, tout le monde, et même y prendre plaisir; mais il y a certains partenaires, pas nombreux, avec lesquelles on s'entend parfaitement dès les premiers pas, une coordination des corps presque miraculeuse. Or, il n'arrive pas trop souvent qu'on rencontre son partenaire "idéal" - la probabilité est petite, mais elle existe. Elle augmente, naturellement, avec un plus grand nombre de danseurs disponibles; et alors là, Paris est l'endroit juste pour une telle recherche.
Hier soir, chez Luis et Pascale, c'était une soirée plutôt sympa, mais rien de spécial; j'ai rigolé avec Carlos après notre cours, puis j'ai dansé avec d'autres et finalment, onze heures passées, je suis allée aux toilettes, puis rentrée dans la salle mais restée appuyée sur le mur à côté de la porte. Je trouve que les choses, dans le tango, se passent souvent d'une façon étonnament romantique, presque kitsch; j'étais là, en regardant la piste de danse j'ai vu une ombre d'homme à ma gauche, lui aussi observant les danseurs. Il me voit, hésite, puis vient vers moi. Il est de taille moyenne, mince, sur la quarantaine peut-être, pas très beau, avec des traits un peu rudes. Il m'invite à danser, et je dis oui, pourquoi pas, il n'y a personne d'autre avec qui je voudrais danser. Et alors il me prend dans ses bras et là, c'est presqu'un choc - c'est parfait, il guide bien, il me tient fort mais pas trop serrée, on s'entend parfaitement. J'ai finalment l'impression de vraiment danser!
C'est bizarre; c'est comme si on était tous des pièces de puzzle et il fallait, sur la piste de danse, trouver ceux qui correspondent à notre forme..

1 comment:

Anonymous said...

Bon, Il paraitre que ton blog me fairait utiliser mon rouillé français. Et c'est super ça, lire ça belle langue, et peut connaitre le environnent du tango a Paris. Mais n'espère pas que je écrit beaucoup de commentaires! Á moins, n'espère pas que mon commentaires soient bien écrit :-/
C'est vrai ça que tu racontes, Il y a des femmes (ou hommes) qui nous complément merveilleusement, malgré rien nous a fait penser ça âpres. En ce cas, a le plaisir de la danse est plus majeur, parce que nous s'amusons de la surprise.
Et oui, je sait, ma français est terrible! :(
Besos!